Les carrés littéraires de l’été sont des occasions
de belles rencontres. Entre un auteur et ses lecteurs, le plus souvent, et
parfois, ce qui est plus rare mais tout aussi jubilatoire, entre un auteur et…
un autre auteur.
Par une belle soirée de juillet à Sanary, j’ai eu le
plaisir de croiser Jean-Louis Kerguillec, auteur de polars bretons. Nous avons
échangé sur l’art et la manière de concevoir un roman policier. Nous partageons
l’idée simple que le principe du polar consiste à situer une intrigue et des personnages
imaginaires en des lieux bien réels que les lecteurs connaissent parfaitement, ou que
d’autres lecteurs souhaitent connaître à la suite de la lecture du roman.
C’est ainsi que les personnages récurrents de mes
polars, le capitaine de police Félicien Aubin, le brigadier-chef Thibault
Silvere, le jeune lieutenant Vincent Aubert et quelques autres, évoluent,
enquêtent, vivent, sur notre beau littoral varois, autour de Toulon.
Il en est de même pour les personnages imaginés par
Jean-Louis Kerguillec, sa Bretagne chevillée au corps et au cœur. Dans son polar,
« Carantec à corps perdu », on côtoie notamment le commandant
Guillaume Le Fur, méthodique et opiniâtre ou l’ouvrier ostréicole Marcel
Marhic, ivrogne absolu, pittoresque et attachant, qui disparaît brusquement un soir de beuverie ordinaire. Ils évoluent dans ce beau
département du Finistère, côté nord, que l’auteur décrit magnifiquement, avec
précision et amour. Carantec est un petit port de pêche et une station touristique bien connue sur la
baie de Morlaix.
Un petit polar de 190 pages comme on les aime, écrit
par un auteur au style direct et limpide, et publié par un éditeur intelligent,
au format poche et vendu pour seulement 7.50 euros.
Je vous le conseille vivement. Vous pouvez le
commander soit sur le site de l’éditeur, soit chez les libraires en ligne.
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